La vérité sur la grippe Espagnole

 

Comme cela arrive parfois, je n’ai pas le temps aujourd’hui de rédiger la lettre hebdomadaire, trop occupé que je suis par le bouclage de la revue Néosanté du mois de juin. Mais je ne vais pas me défiler complètement car je vais me  rabattre sur un marronnier. Dans le jargon journalistique, ce nom d’arbre désigne un sujet d’actualité récurrent, prévisible et donc programmable dans l’agenda des rédactions. Le marronnier par excellence, c’est la célébration d’un anniversaire ou la commémoration d’un événement historique. Cette année, on célèbre le centenaire de la tristement célèbre « épidémie de grippe espagnole » qui a ravagé le globe en 1918 et qui a fait entre 30 et 100 millions de morts.

Dans la presse médicale, plusieurs articles sont déjà parus pour rappeler la tragédie et pour agiter le spectre d’une nouvelle pandémie aussi calamiteuse. Dans les semaines et les mois qui viennent, les journaux et les télévisions vont sans doute faire couler beaucoup d’encre et de pixels pour  commémorer à leur tour les 100 ans de cette catastrophe sanitaire sans équivalent dans l’histoire de l’humanité.

Les pages spéciales et les dossiers spéciaux vont se bousculer pour raconter comment le virus H1N1 a semé l’effroi en Occident et  a fait en quelques mois plus de victimes que la grande boucherie de 14-18. Mais je prends le pari que pas un média « mainstream » ne va décrire les vraies causes de ce cataclysme grippal de sinistre mémoire ! Bien sûr, ce n’est pas l’agent infectieux qui est à l’origine du désastre survenu il y a un siècle. Depuis lors, plusieurs recherches scientifiques ont permis d’éclaircir les circonstances qui ont transformé une banale épidémie de grippe en fléau épouvantablement mortel. Ces études gardées sous le boisseau par les télés et les journaux, je les ai évoquées le 11 février 2015 dans ma newsletter intitulée « Satanée aspirine ». Je vous propose aujourd’hui de la (re)lire en guise d’antidote à la désinformation qui va prochainement déferler sur papier et sur écran. Elle débute par le récit d’un fait divers survenu à cette époque en Belgique et se poursuit par l’analyse de la grippe espagnole et de ses causes cachées. Suivez les liens, lisez les études  et constatez par vous-mêmes à quel point on vous dissimule la vérité ! Ce marronnier mérite d’être vigoureusement secoué pour en faite tomber les mensonges et pour dévoiler toute l’ineptie d’une médecine belliqueuse faisant la guerre aux maladies et aux symptômes. Il y a 100 ans, c’est cette folie médicale qui a rempli les cimetières, pas le faux coupable viral !

                                                   Y.R.

 

Satanée aspirine

J’accuse !  Non, je ne me prends pas pour Zola en pleine affaire Dreyfus, mais c’est un peu kif-kif : j’accuse les autorités de mentir au peuple et de protéger un criminel pour accabler un faux coupable ! En l’occurrence, l’objet de mon indignation remonte au 28 janvier dernier : une petite fille belge  de onze ans est décédée de la grippe, le virus ayant atteint son cœur durant la nuit. C’est son papa qui l’a trouvée, le matin,  inanimée à côté de son lit. Interrogé par les journaux locaux, un virologue en vue, le Dr Marc Van Ranst, a expliqué que ce genre de tragédie rarissime était la conséquence d’une « tempête de cytokines », c’est-à-dire  d’une production  trop abondante de ces substances impliquées dans la réaction immunitaire. Questionné plus avant, le distingué professeur, qui est un peu le « monsieur Grippe » des autorités sanitaires en Belgique,  a ajouté que la tempête de cytokines est un phénomène mystérieux, dont la science ne sait pas encore comment ni pourquoi il survient.  C’est ça, le flagrant délit de mensonge !  Et un mensonge mortel car il risque de faire d’autres jeunes victimes  innocentes!

Une « tempête de cytokines »  peut se manifester lorsque le virus de la grippe  entre au contact de la trachée et des poumons. Ces sentinelles de l’immunité déclenchent une inflammation qui n’est en fait que la réponse normale de l’organisme pour aider à repousser le virus. Le problème est que cette tempête est tellement violente qu’elle conduit à une pneumonie et à un syndrome de détresse respiratoire aiguë, contribuant ainsi à l’exceptionnelle sévérité de la maladie.  Les chercheurs ont également constaté que ce phénomène était proportionnel à la capacité du malade de répondre  énergiquement à l’irruption virale. Autrement dit,  qu’il est l’expression d’un système immunitaire vigoureux et en bonne santé. Cela se traduit par la libération de  plus de 150 médiateurs de l’inflammation, dont les fameuses cytokines.  Cette tempête est donc clairement la réponse exagérée d’un corps sain et en pleine forme.

Cela ne vous rappelle rien ?  Oui, c’est ça : c’est exactement ce qui s’est passé lors de l’effroyable pandémie de  grippe espagnole en 1918-1919, qui a fait entre 30 et 100 millions de morts.  À l’époque, c’est en grande majorité des jeunes gens en pleine fleur de l’âge, et non des vieillards affaiblis, qui ont succombé. Non pas au virus H1N1, mais à des pneumonies bactériennes secondaires sévères, comme l’a montré une étude parue en 2008, pour laquelle les chercheurs ont examiné les tissus pulmonaires de 58 victimes et épluché 8.000 rapports d’autopsies. Une seconde étude, publiée la même année, a amplement confirmé la première.  Les deux auteurs affirment que ce n’est pas un virus hypervirulent qui a décimé le globe, mais bien  la colonisation des voies respiratoires par des bactéries  responsables de pneumopathies mortelles.  Pourquoi ces ravages bactériens ? Ça aussi, ça a été éclairci grâce à une troisième étude dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois.  Publiée en 2009 par le Dr Karen Starko,  cette étude démontre que la surmortalité enregistrée en 1918 aux États-Unis est imputable aux overdoses d’acide acétylsalicylique, autrement dit à l’aspirine !  Toute cette histoire scientifique a déjà été racontée par un confrère, le magazine Nexus, dans son édition  de novembre 2013.

Ce n’est donc pas un virus meurtrier ni une bactérie tueuse qui a dévasté la jeunesse mondiale à l’aube du XXème siècle, mais un produit pharmaceutique maléfique qui a le don de court-circuiter l’immunité et de provoquer des tempêtes de cytokines. Car ces dernières, pro-inflammatoires, ont aussi la mission de déclencher la fièvre, processus naturel qui va éliminer les virus impliqués dans l’infection grippale  et les bactéries impliquées dans les complications pulmonaires.  Il tombe sous le sens que l’usage intempestif de l’acide acétylsalicylique (principe actif de l’aspirine) enraie la réaction normale du corps et que celui-ci riposte par  une inflammation redoublée.  D’ailleurs,  on soupçonne d’autres molécules fébrifuges, comme le paracétamol (Dafalgan..) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofen…) d’avoir le même effet perturbateur. Pour preuve,  il est allègrement prouvé que les médicaments antipyrétiques prolongent la maladie chez les personnes atteintes de la grippe. Serait-ce le cas si la fièvre n’avait pas un rôle positif et précieux à jouer ?

Il est donc scandaleux que le Dr Van Ranst  fasse mine d’ignorer les lourds soupçons pesant sur l’aspirine et ses comparses.  La recherche du Dr Starko  a été publiée dans Clinical Infectious Diseases,  qui n’est pas un obscur journal dissident mais une prestigieuse revue scientifique. Comment peut-on faire semblant qu’elle n’existe pas  quand on a la charge de la politique sanitaire  d’un pays face à la grippe ?   Bien sûr, rien ne permet d’affirmer que la fillette décédée a avalé de l’aspirine ou un autre « remède » anti-fièvre.  Mais comme ce genre de produit est en vente libre et qu’il bénéficie d’une réputation médicale très favorable, il y a gros à parier  que ce fut le cas.  La moindre des choses eût été que  le virologue s’inquiète de savoir si la petite fille en  avait consommé à l’apparition de ses symptômes, et en quelle quantité.   Je l’accuse non seulement de mensonge,  mais  aussi de négligence coupable,  risquant d’entraîner la mort d’autres jeunes victimes qui seraient emportées par une tempête de cytokines.

Pour nos  enfants, brisons l’omerta !

Yves Rasir (directeur de la revue Néosanté)

12 commentaires

  1. Molteni dit :

    Bonjour; Alors si ces médicaments en vente libre sont à l’origine de ces catastrophes que prendre en cas de fièvre ?

    • michel hasbrouck dit :

      accompagner et augmenter la fièvre – grogs, soupes très chaudes, chaleur de la pièce à fond et installation du malade sous de nombreuses couvertures.

      Ce que j’ai fait à chaque début de grippe jusque voici 30 ans, date de ma dernière attaque grippale.

      Mon corps a appris à se défendre.

  2. Laurent dit :

    En effet un bordel pour une grippe….

  3. Jean-Pierre B dit :

    « Bien sûr, rien ne permet d’affirmer que la fillette décédée a avalé de l’aspirine ou un autre « remède » anti-fièvre. »… en somme vous accusez ces médicaments sans aucune preuve de leur implication éventuelle ! C’est très léger …
    D’autre part, il est bien établi que le plus grand nombre de victimes de la grippe espagnole a été hors des pays belligérants de la guerre 14-18 notamment en Afrique et dans des pays pauvres démunis de médecins et d’aspirine. Comment dans ce cas accuser l’aspirine de cette hécatombe ? Cela me paraît tout à fait improbable

    • Jean Graciet dit :

      Il faudrait bien examiner tous les liens que donnent Yves Rasir pour pouvoir vérifier tout cela. Maintenant après ça, rien n’empêche d’écrire directement à Yves Rasir (www.neosante.eu). Il n’affirme rien sans l’avoir contrôlé.

  4. VanBrux dit :

    Les études sur la grippe espagnole mentionnées dans l’article sont réelles. Si cette petite fille est décédée d’une tempête de cytokines et que l’aspirine et autre paracétamol ont comme effet de provoquer une tempête de cytokines, on peut raisonnablement établir un lien. Quand bien même ses parents ne lui auraient pas donné d’aspirine, celle-ci a tout de même tué des millions de jeunes en 1918 (alors que ce sont eux qui ont le meilleur système immunitaire). Les gens prennent facilement de l’aspirine. Une de mes collègues prend du paracétamol (jusque 6×500 mg par jour) même pour un rhume sans fièvre, simplement contre le mal-être.

  5. Theo Poel dit :

    Bonjour, je lis par ailleurs que les militaires (ainsi qu’une grande partie de la population à cette époque) très touchés par la maladie, recevaient à l’époque de 10 à 15 vaccins obligatoires (pour les militaires)…et que ceux-ci expliqueraient l’effondrement de leur système imunitaire

    • Jean Graciet dit :

      Bonjour,

      Bien sûr que les vaccins sont responsables en partie de l’effondrement de la défense immunitaire naturelle. On peut raisonnablement penser que cela a été un facteur important de l’étendue de la grippe espagnole. Maintenant je suis de l’avis que l’aspirine, comme il est très bien expliqué dans l’article, a largement contribué à l’aggravation de cette épidémie. L’aspirine, créé en 1899, connut un extraordinaire succès au début du siècle et les soldats de la grande guerre en furent abondamment pourvus.
      Voyez ce qu’en dit la revue « Biologie et histoire » :
      « Dix ans après son introduction en France, l’aspirine sera largement mise à contribution lors de l’épidémie de grippe de 1918-1919 (dite « grippe espagnole »). Une analyse du rôle néfaste qu’aurait pu jouer l’aspirine en accroissant la mortalité, a vu le jour il y a quelques années et pose la question de l’impact toxicologique du médicament dans la constitution des complications observées en particulier chez les malades adultes. En effet, les autopsies réalisées sur bon nombre de patients, surtout durant l’année 1919, ont montré des poumons « humides » et hémorragiques, ce que certains ont imputé aux posologies excessives de l’aspirine (8 à 30 grammes par jour) pouvant expliquer l’œdème pulmonaire que l’on retrouve par ailleurs lors de n’importe quelle intoxication salicylée. Cette toxicité cardio-pulmonaire semble bien avoir prédisposé des millions de malades à la surinfection bactérienne qui fut fatale à une majorité de victimes de cette pandémie ».

      Le paracetamol a pris la suite de l’aspirine et produit à peu près les mêmes effets…néfastes quand il s’agit de soigner un problème respiratoire …comme la grippe.

      Bien cordialement

  6. damien dit :

    je suis de son avis , il semblerai qu’au fur et à mesure des siècles on nous désinforme , le savoir de nos ancien étant relégué à la place de gouroutisme et s’effaçant ainsi avec le temps. pourquoi donc les enfants n’ont pas été affectées? Car depuis de nombreuses decennie , nous avons inventé les vaccins obligatoire , et pour moi un des plus nocif est le vaccin contre la rougeole. On nous enseigne une nouvelle science , celle du tout big pharma , qui pour moi abaisse nos défense immunitaire , et je pense que cette affection qui était banale si ce n’est systématique , il y a plus de trente ans , et devenue proscrite par les conseil de Big pharma et consort. voir les errance de cette médecine actuelle est désolant , pour un petit virus parmi les millions auquel nous sommes confronté au quotidien , comment un simple coronavirus qui au final ressemble bizarrement au microscope à l’influenza , peut on en arriver à ces débats fait par des gens ignare qui se disent tous spécialiste sans pour autant donner de vrai solution???? effectivement avant un bon grog et quelques couverture et on etait sur pied en moins de 48 h , ma derniere fois pour moi date de 2005 avec un gastro terrible qui a durer 2 jours et ensuite fini. pas de problème depuis , je suis contre toute médication de big pharma , qui pour moi ne sont là que pour s’enricgir toujours un « peu » plus
    Cordialement

  7. Hannah dit :

    Bonjour

    Je ne commenterai pas sur l’aspirine dont on nous abreuve à l’heure actuelle.

    La grippe espagnole on pourrait se poser des questions, mais la censure a tout effacée sur internet. On vit une vraie dictature médicale. Il y a 10 ans on trouvait encore ces fameux article bien expliqués.

    – comment expliquez vous que les gens non vaccinés durant la grippe espagnole ont survécus ??? Alors que les vaccinés tombaient comme des mouches.

    Merci pour votre réponse
    cordialement
    Hannah

    • Jean Graciet dit :

      De mon point de vue la vaccination depuis pasteur est un non sens et n’a rien éradiquer comme on s’efforce de nous faire croire. Il suffit de lire les chiffres objectivement pour que l’évidence saute aux yeux.
      De plus en plus d’études commencent à démontrer que, comme vous le dites à propos de la grippe espagnole, les gens vaccinés de la grippe sont beaucoup plus fragiles.
      Les espagnols sont très sensibilisés à ce vaccin et se sont fait vaccinés en masse beaucoup plus qu’en France par exemple. Ce qui peut expliquer le pic de malades et de décès bien plus important en Espagne qu’ailleurs.
      On comprendra un jour, et j’espère que ce jour est proche, que les vaccins ne protègent en rien mais plutôt sont là pour fragiliser et diminuer les défenses naturelles de chacun.
      Bien cordialement,

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