Message de Jésus par Anna sa Grand-mère

 

« Enfants du Dieu unique, c’est votre foi qui vous a menés ici. Puissantes, en effet, sont les œuvres de tous ceux dont la foi est comme une graine de moutarde. Bien que votre foi puisse être petite au début, si vous la nourrissez, elle s’épanouira jusqu’à devenir un grand buisson où les oiseaux nicheront. C’est pourquoi je suis venu, car votre foi est assez grande pour que vous entendiez mes paroles. Comme pour la graine de moutarde, puissent mes paroles trouver une place dans vos cœurs et vos esprits fertiles afin de germer et d’êtres porteuses de fruits dans votre vie journalière.

Je vous parle de cette manière afin que vous avanciez chacun d’un cœur content et d’un esprit fort, car, pour marcher sur la voie du Maitre de la droiture, vous devez abandonnez l’inaction qui produit une pauvre récolte et oublier votre attitude rebelle envers votre Créateur Père/Mère, dont les bras puissants vous portent de jour en jour. Si vous avez des oreilles pour entendre et des yeux pour voir, vous saurez que je dis seulement ce que mon Père me donne à vous dire. Ce que vous me voyez faire vient directement de lui également. Et la Mère de la sagesse, Shekinah/Sophia, le Saint-Esprit de Vérité en vous, témoignera de la vérité de tout cela.

Par conséquent, comprenez bien ce que je dis à chacun de vous.

Abandonnez ces cordons de culpabilité qui vous lient dans le jugement à l’offense d’un autre et libérez vos voisins des pièges cachés du jugement que vous retenez contre eux. N’élevez pas le bras pour protester quand on vous prend votre manteau, et donner ce que vous avez en trop.

Ne vous montrez pas accablé de lassitude quand un individu dans le besoin vous demande des provisions, et soyez heureux de cœur de pouvoir faire pour les autres ce que vous aimeriez que l’on fasse pour vous.

Connaissez votre véritable moi et les profondeurs passionnées de votre être le plus intime. Rassemblez toute l’énergie que votre petit “moi“ essaie d ‘amasser ou d’éparpiller et offrez tout ce que vous êtes au Créateur de la vie. C’est là le premier commandement qui soutient tous les autres. Puis, avec une compassion généreuse, bénissez cet ami qui est arrivé à marcher à vos côtés, vous offrant une réflexion. Donnez à votre voisin ces bonnes choses que vous aimeriez recevoir de votre Père/Mère de toutes choses. Vous êtes aimé, et même ce sombre “moi“ qui pratique encore la séparation arrogante, qui n’a pas ouvert la porte du foyer de notre Père/Mère et qui n’est pas nourri de la nourriture qui s’y trouve l’est aussi.

Ceci est le principe créatif duquel provient toute droiture, et j’entends par là l’utilisation correcte de l’énergie. Il n’existe aucun autre commandement que celui d’aimer le Dieu unique en vous et d’aimer et de servir la création unique que VOUS êtes, afin d’avoir la vie en abondance. Je vous le demande, comment pourriez-vous avoir autrement la paix et la prospérité en votre âme ?

Croyez plus en ce témoin que vous portez en votre cœur qu’en ce que vous percevez comme des miracles de ma part, car je ne fais rien de moi-même. C’est le Créateur Père/Mère en moi qui fait ces choses que vous voyez. C’est également ce même Créateur en vous qui multiplie votre richesse et prend soin de vous jour après jour. Considérez les lis soyeux des champs. Ils ne filent ni ne tissent. Pourtant, leur vêtement est magnifique à voir. Observez comme notre frère le moineau vole librement dans l’azur. Innocent et confiant, il glisse sur les courants de vent, soutenu en toutes choses partout où il va. Par conséquent, ne soyez pas inquiet, car votre anxiété ne vous achète pas plus de temps contre le lendemain. Cette anxiété n’ajoute aucune crédibilité à votre stature parmi les hommes. Cultivez plutôt la quiétude et allez en vous, dans le trésor de votre cœur, et tout vous sera donné. Votre Père/Mère sait que vous avez des besoins, et il vous donne avant même que vous n’ayez demandé. Quand, dans l’unité et la joie, vous vous fondez dans votre désir le plus profond, vient un moment où vous réalisez qu’il vous appartient déjà, et c’est alors chose faite.

Je vous assure que tout ce que vous demanderez à votre Père/Mère dans l’esprit de l’amour vous sera absolument accordé suivant votre foi et votre travail. Par conséquent, cherchez et vous trouverez ? Frappez, et la porte vous sera ouverte ? Demandez et vous recevrez, mesure par mesure, le tout multiplié sans fin. Observez autour de vous et pesez sur les plateaux de la balance de votre cœur tout ce qui est richement fourni, car même dans vos épreuves il y a un cadeau. Même dans vos faux pas, vous pouvez trouver la force. En prenant le temps de vous rendre compte des graines que vous moissonnez actuellement, vous pourriez trouver le chemin du retour au Maitre intérieur qui vous livre la perle de sagesse.

N’entassez pas pour vous-même les trésors du monde que les mites et la rouille corrompent et que les voleurs viennent dérober. Agir ainsi, c’est s’appauvrir en esprit et entretenir dans la tristesse une âme affamée. Plutôt que de regretter ce qui périt avec le temps, amassez pour vous-même les trésors impérissables de ce royaume céleste qui vous transporte et vous inspire, et où vous trouverez toujours le rafraîchissement et le repos qu’il vous faut.

Soyez suffisamment audacieux pour vous débarrasser de votre faux “moi“ (l’ego) qui vous asservirait dans une prison illusoire née de vos sens mortels. Raffinez vos sens avec la lumière pure de l’amour et votre corps deviendra le temple terrestre du ciel. Souvenez-vous de qui vous êtes, simple et libre. Cherchez d’abord le royaume de Dieu en vous et tout vous sera donné comme vous donnez.

Au lieu de chercher à être vu et récompensé extérieurement quand vous faites vos bonnes œuvres, tournez-vous vers l’intérieur en secret et communiez avec le Donneur de vie qui fait croitre à l’évidence le trésor dans votre cœur. De la même façon, faites l’aumône en secret et gardez vos propres avis. Quand la Loi de la vie vous offre de récolter le fruit de vos œuvres, moissonnez en silence et avec gratitude, reconnaissant Dieu comme le Donneur. Quand vous jeûnez pour vous purifier des profanations liées au blâme personnel et au ressentiment, faite-le dans un esprit de lâcher-prise et de gratitude sans fausse humilité ni satisfaction égocentrique.

Ne jugez pas votre frère et n’essayer pas d’enlever la petite poussière de votre œil jusqu’à ce que vous ayez enlevé de votre propre œil la poutre qui déforme votre vision. En fait, ne jugez pas du tout, car, dans la mesure où vous jugez pour invalider quelqu’un d’autre, vous aussi serez condamné.

Je suis venu préparer la table de banquet de mon Père comme le fait le mari qui invite son épouse venir souper avec lui. Comme mon Père, je donne toute bonne chose qui vient du royaume bienfaisant dont la fondation se situe en vous. Vous êtes le sel de la terre quand vous donnez votre pleine essence au festin de la vie.

Je ne suis pas venu assembler une armée. Je ne suis pas venu non plus établir la paix en ce pays. Je suis venu rétablir la Loi de l’Un et l’épée de ma bouche déchirera le voile qui la recouvre. Ne suivez pas les guides aveugles qui vous feraient croire que le salut réside dans les traditions de vos pères. Vous comporter en esclave aveugle enchaîné aux traditions, c’est comme tomber dans un fossé. Si vous voulez voir clair, tournez-vous vers la lumière du soleil qui habite et illumine votre chemin à jamais. Libérez votre lumière du revêtement qui la cache, de telle sorte qu’elle puisse éclairer la voie de ceux qui, autrement, tomberaient.

Venez à moi, vous qui travaillez dur et qui êtes lourdement chargés, et je vous donnerai le repos. Car mon joug d’union en Dieu est facile et la lumière éternelle, mon fardeau. JE SUIS la lumière du monde. Venez à la fontaine de votre propre lumière et connaissez la paix qui dépasse toute compréhension. Car auprès de moi vous pouvez boire et étancher votre soif jusqu’à ce que vous ayez trouvé votre chemin vers la source éternelle de notre Père/Mère. Débarrassez-vous de vos fardeaux fatigants de culpabilité, de fausse fierté et de haine de vous-même. Cessez de ruer, comme le fait un mulet têtu, contre les piqures de la condamnation de soi et réclamez votre héritage légitime en tant que Fils et Fille de Dieu.

Regardez vos enfants qui m’entourent et qui s’assoient sur mes genoux. Oui, vraiment, être comme eux, c’est porter attention au moment présent et vous reposer en toute innocence là où tous les contraires se fondent dans l’Un et où le salut vous attend. Dans la manière simple des lis et le jeu innocent des enfants résident les clés du royaume et toutes les richesses à découvrir.

Vraiment, tout ce que vous recherchez est en vous. Par conséquent, connaissez-vous vous-même. Votre corps est vraiment le temple de Dieu. Ouvrez simplement la porte de votre cœur et entrez. Votre Père/Mère vous y attend. Même en cet instant, le Père/Mère court sur le sentier rocailleux sur lequel vous avez marché pour accueillir cette partie de vous que vous avez jugé gaspilleuse, et il vous redonne votre droit de naissance. Une fois que vous avez fait demi-tour et que vous vous pressez de revenir à la lumière, vous savez que cette lumière est le Bien-aimé que vous avez futilement cherché dans la nuit.

Le Bien-aimé est le bon berger qui laisse là les quatre-vingt-dix-neuf brebis quand il les sait en sécurité à la maison, pour aller chercher la brebis égarée et la guider vers le foyer nourricier du sacré cœur de sa Mère. Bien que la souffrance de ses enfants soit comme une couronne d’épines qui lui perce le cœur, la Mère continue d’inviter chaque enfant à revenir et le reçoit sans condition. Je suis donc venu rassembler et nourrir les brebis que mon Père/Mère m’a confiées, revenant même à la maison avec les traînardes dans mes bras.

Vous n’avez pas à être surpris par mes discours ni à douter de mes paroles parce que je réinterprète la loi de votre jeunesse. Je vous apporte la bonne nouvelle que vous êtes libre d’élever un corps immortel de lumière divine afin de vaincre l’illusion de la mort. Ce ne sont pas tous ceux qui m’écoutent qui comprendront ce dont je parle en toute simplicité. Cependant, très bientôt, tout ce que Enoch, Isaïe et Jean-Baptiste ont dit deviendra très clair. Je suis venu pour rendre simple la Voie du Maître de la Rectitude afin que vous ne trébuchiez pas quand viendra le jour de noirceur.

Soyez assuré que lorsque ce nouveau jour viendra, vous ne serez pas laissé sans consolation. Car, ce jour-là, j’inaugurerai une Nouvelle Alliance. Et quand vous serez prêt, j’enverrai ma Mère céleste, le Saint-Esprit de Vérité, l’intelligence derrière et en toutes choses, comme deuxième consolatrice. C’est là la promesse que j’ai reçue de mon Père/Mère, qui un Dieu d’amour. »

 

Texte tiré du livre  » Anna, grand-mère de Jésus » de Claire Heartsong (édition Ariane)

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7 commentaires

  1. daniel dit :

    puisse résonner longtemps l’écho de ces sages pensées

  2. Monique dit :

    Merci. Merci. Merci

  3. laurent dit :

    namaste.

  4. francoise Fourmanoir dit :

    merci

  5. Lordinot dit :

    Merci ,Merci

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