Hamer est mort, vive la médecine nouvelle ! ( de la revue Néosanté)

 

 

 
portrait de Yves Rasir

De source sûre, j’ai appris hier le décès du Dr Ryke Geerd Hamer. Il est décédé le dimanche 2 juillet à Sandefjord,  en Norvège, là où il avait trouvé refuge depuis une dizaine d’années et où il recevait la revue Néosanté à laquelle je l’avais abonné d’office. Sa mort ne fait pas de doute puisque la date a déjà été ajoutée sur la page Wikipédia consacrée au très controversé médecin allemand. Controversé ? C’est le moins qu’on puisse écrire puisqu’il a été interdit de pratiquer son métier et condamné plusieurs fois à  de la prison ferme, en Allemagne et en France. Pourchassé dans l’Europe entière, traîné dans la boue et traité de tous les noms  (gourou, charlatan, guérisseur…) par ses détracteurs, l’ancien médecin interniste faisait encore l’objet de plaintes et de poursuites de la part des autorités norvégiennes. La persécution aura duré près de 40 ans et on peut comprendre qu’à l’âge de 82 ans, la santé du Dr Hamer ait fini par décliner malgré son exceptionnelle vitalité et sa constitution extraordinairement robuste. Cet homme était un roc, un chêne,  une force de la nature que rien ne semblait pouvoir ébranler. Mais il était aussi un être humain empathique et chaleureux dont je ressens encore, près de trente ans plus tard,  la poignée de mains chaude et vigoureuse, dont je revois encore le regard franc et clair, et dont j’entends encore la voix sonore lorsqu’il partageait avec ses confrères le fruit de ses découvertes.

À ma connaissance, je suis le seul journaliste au monde à avoir rencontré le Dr Hamer fin des années 80, à l’avoir interviewé et à m’être longuement intéressé à ses travaux. Ce n’est pas une vantardise, c’est un constat et un fait qui me confèrent une certaine légitimité à parler de lui, de sa personnalité et de ses recherches. À ma connaissance toujours, je suis le seul journaliste à posséder et à avoir lu tout ce que le médecin allemand a publié en français durant toute sa carrière. Bien que je ne sache pas les lire, ou très difficilement,  j’ai même poussé la probité professionnelle jusqu’à acheter des livres écrits en allemand et non traduits.  Que cela plaise ou non,  je suis donc le seul journaliste au monde qui a fait le boulot et qui peut prétendre parler en connaissance de cause. Certes, j’ai épousé cette cause et suis devenu un vibrant défenseur de la « médecine nouvelle » hamérienne. J’ai même fondé le mensuel Néosanté dans le but principal de partager les découvertes du Dr Hamer et d’en divulguer les « lois biologiques » (*). J’ai abdiqué toute neutralité et j’ai sacrifié mon statut acquis dans la presse « classique » pour devenir le militant d’une lutte et l’avocat d’une approche médicale « alternative ». Ai-je pour autant, comme on me le reproche souvent,  perdu toute objectivité ? Ce n’est pas du tout mon sentiment.  Si ma rencontre avec le Dr Hamer a bouleversé ma vie, c’est au contraire parce que j’ai fait l’expérience objective et  scientifiquement démontrable que ses trouvailles étaient révolutionnaires. Je m’en suis expliqué dans deux éditoriaux que vous pouvez relire en cliquantici et ici.  En parvenant à diagnostiquer des cancers sur la seule base de scanners cérébraux,  le docteur Hamer a apporté la preuve irréfutable, donc rigoureusement scientifique, que cette maladie avait une origine psycho-émotionnelle. Aucune autre explication rationnelle ne peut être donnée à cette capacité inédite de situer une pathologie corporelle par la seule lecture d’une image cérébrale. En soupçonnant que son cancer testiculaire était lié à la perte tragique de son fils Dirk, en vérifiant empiriquement sur des milliers de patients qu’un choc émotionnel avait toujours précédé leur maladie et en faisant la démonstration matérielle que ce conflit impactait le cerveau, Ryke Geerd Hamer a inauguré un tout nouveau paradigme chamboulant complètement l’ancien. Avec lui, la médecine n’est plus seulement un art de guérir et la psychologie cesse d’être une science humaine, les deux se fondent en  une vraie science psychosomatique étudiant l’influence biologique de la « psyché » sur le « soma ». L’épithète « biologique » est capitale car l’autre  tsunami hamérien est d’avoir découvert que la maladie avait un sens, celui de favoriser la survie dans les situations de stress psychiquement ingérable. D’autres que lui l’avait pressenti, mais le médecin allemand restera dans l’histoire comme le grand découvreur  de ce qu’il a appelé les « programmes bien-fondés de la nature ».

Un découvreur génial  à l’égal de Galilée ?  C’est la comparaison employée par Jean-Jacques Crèvecoeur dans son film « Seul contre tous » consacré au Dr Hamer. Par une curieuse synchronicité, j’ai appris très récemment que ce documentaire longtemps diffusé sur DVD par Néosanté circulait sur la toile, notamment sur Facebook,  et qu’il était accessible gratuitement sur Youtube. Dans ce film à petit budget mais de belle facture, notre ancien chroniqueur retrace fidèlement l’intuition initiale du médecin allemand  et synthétise à merveille les fondements de la médecine nouvelle. Pour moi, la comparaison avec Galilée tient la route car l’ampleur des découvertes hamériennes est aussi considérable que le remplacement du géocentrisme par l’héliocentrisme. Prendre conscience que la maladie n’est pas insensée ni maléfique, c’est aussi « copernicien » que d’abandonner le mythe de la terre occupant le centre de l’univers. Ce qu’on peut reprocher à ce film, c’est son côté limite hagiographique et  son accent quasiment complotiste, accréditant notamment de douteuses tentatives d’assassinat et une hypothétique corruption de la justice. Pour moi, Jean-Jacques n’a pas réussi à distinguer  l’eau du bain et le bébé,  c’est-à-dire la personne peu reluisante du Dr Hamer et sa précieuse contribution aux connaissances. Car il faut le dire : si Hamer a été tant détesté, c’est aussi parce qu’il a beaucoup fait pour se rendre détestable. Il nourrissait une véritable paranoïa à l’égard des Juifs et tenait des propos maladivement antisémites. Le fait qu’il ait requalifié sa médecine nouvelle de « germanique » en dit très long sur  son repli identitaire suspect. Il a considéré la plupart de ses élèves comme des pilleurs et s’est fâché avec presque tous ses premiers supporteurs.  Il a vitupéré contre le refus de sa thèse de doctorat à l’université de Tübingen, point de départ de sa dérive, mais il n’a pas non plus « joué le jeu » normal de la science  en cherchant à publier ses recherches.   Bref, Il y a un « Hamer à prendre » et un « Hamer à laisser », comme je l’ai plaidé dans mon éditorial du Néosanté n° 14. Ce qui est à prendre, ce sont évidemment les cinq lumineuses « lois biologiques de la nature » sorties de l’ombre au fil de ses travaux  colossaux et de ses innombrables consultations.  Nonobstant ses défauts, le film « Seul contre tous » résume très bien les 5 lois et c’est pourquoi je vous invite à le visionner en cliquant ici.

Maintenant que le rideau est tiré sur le Dr Hamer, va-t-on enfin s’intéresser  à son œuvre ? On peut en tout cas espérer que les charognards à plume ne s’acharnent pas sur sa dépouille et qu’ils examinent avec moins d’apriorisme ce qu’il laisse en héritage. Car si l’inventeur est mort, son invention est bien vivante ! Ils en s’en revendiquent pas, ou alors discrètement, mais des médecins comme Salomon Sellam, Eduard Van den Bogaert ou Olivier Soulier ont été peu ou prou formés par Hamer. Moins pudique sur ses sources, Alain Scohy ne fait pas mystère que sa « médecine du IIIème millénaire » est largement inspirée par Hamer.  Des psychothérapeutes comme Christian Flèche,  Josie Kromer ou Daniella Conti ont également côtoyé le précurseur allemand. Très proche de lui à une époque, le Dr Robert Guinée a formé pas mal de praticiens de santé tandis que le Dr Claude Sabbah, dont la biologie totale repose en bonne partie sur la médecine nouvelle, a accueilli plus de 10.000 personnes dans ses séminaires. Ces deux-là sont à la retraite, mais  certains de leurs élèves docteurs en médecine (Gérard Athias, Jean-Claude Fajeau, entre autres) ont repris le flambeau. D’autres thérapeutes encore ont fondé des écoles et des instituts de formation.  Sous  diverses appellations (« décodage biologique », « psychobiologie », « psychosomatique clinique »…), l’enseignement hamérien n’est pas perdu et il se perpétue. Vous trouverez tous les ouvrages qui s’en s’inspirent dans notre boutique(rubriques « Médiathèque » et « Nos livres ») et vous pouvez être tenus au courant des formations existantes à travers la revue Néosanté, via ses rubriques  « Outils » et « Décod’Agenda ».

Certains de ces intervenants contribuent activement à notre mensuel. C’était déjà prévu avant le décès du Dr Hamer, mais nous allons par exemple publier en septembre un long article du Dr Robert Guinée. Dans ce texte, le médecin belge retraité va expliquer combien la conception conventionnelle du cancer est incohérente et combien la médecine nouvelle y apporte un éclairage logique. Nous allons aussi éditer un nouveau grand décodage du Dr Fajeau, cette fois consacré aux maladies respiratoires. À l’occasion de la sortie du septième livre de Bernard Tihon – un projet encore top secret mais qui va faire sensation –  nous allons également  publier un article récapitulant les lois biologiques et leur apport inestimable à la compréhension des maladies. Avant la fin de l’année, nous allons aussi recenser et encenser un livre exceptionnel sur les microbes, écrit par un grand scientifique et  qui donne totalement raison aux thèses hamériennes sur le rôle positif des agents infectieux. D’ici là, j’espère que beaucoup de malades de Lyme se seront abonnés à notre périodique car la semaine dernière, j’ai encore reçu énormément de critiques m’accusant  de minimiser une grave épidémie et de nier l’action délétère des bactéries. Celle-ci nous confrontent certainement à une adversité, mais il faut cesser de penser qu’elles sont  nos ennemies ! Il faut sortir ce cette croyance biophobique et  remettre en cause sa perversion biocidaire à la lumière des découvertes du Dr Hamer. Grace à lui – hommage lui soit rendu – l’Homme est désormais en mesure de percevoir l’intelligence profonde de la nature et de distinguer tout le bien dissimulé dans une mal-a-dit. Repose en paix, Ryke Geerd. Et embrasse Dirk de notre part, sans le meurtre duquel rien de tout cela ne serait advenu.

Yves Rasir

 

(*) Les lois biologiques du Dr Hamer sont expliquées dans le dossier du tout premier numéro de Néosanté, lequel est téléchargeable gratuitement en page d’accueil de notre site.

10 commentaires

  1. Cance Francis dit :

    Je n’ai pas l’heur d’être illustre mais je pratique dans mon cabinet de psychologue clinicien cette approche de la santé et de la maladie depuis 17 ans. Merci Monsieur Hamer!

  2. Cance Francis dit :

    J’ai également publié à ce propos dans un livre en 2008  » Etre humain, une divine aventure »

  3. le dall dit :

    je pratique la méthode Hamer au quotidien avec mes patients pour décoder leur malaise ou maladie, et c’est même grâce à cette compréhension du cerveau donné par le Dr Hamer que j’ai tout compris et osé ouvrir un centre de thérapie…merci Dr Hamer…

    • Mathe OIOLI dit :

      Ravie qu’on ne vous ait pas emprisonné,c tellement plus facile que d’ouvrir sa compréhension…quand l’égo disparaitra…

  4. Marlène dit :

    Bonjour,

    Je tombe sur votre article en cherchant ce qui peut bien avoir provoqué un problème à l’épaule chez moi, mais il y a un passage que je ne comprends pas du tout : « …. le docteur Hamer a apporté la preuve réfutable, donc rigoureusement scientifique,… » Réfutable ? Je ne saisis pas….

    • Jean Graciet dit :

      Pardon…Il faut bien qu’une coquille aille se loger quelque part dans un texte…C’est bien « preuve irréfutable » qu’il faut lire et que j’ai moi-même pu vérifier pendant des années avec mes patients.

  5. Rigaud dit :

    Bonjour,
    Où peut-on trouver la liste des praticiens de la méthode Hamer ?
    Merci,
    Frédérique

    • Jean Graciet dit :

      Bonjour,
      Je ne sais pas s’il existe une liste des praticiens de la méthode du Dr Hamer. J’en fais partie et je pourrais vous en conseiller quelque uns mais je pense que le mieux serait de contacter Yves Rasir le directeur de la revue Néosanté. Il est en contact avec beaucoup d’entre eux.
      Bien cordialement
      Jean Graciet

Répondre à Jean Graciet Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *