Réponse à l’attentat de CHARLIE HEBDO : le pardon
Bonjour mes amis,
Aujourd’hui la France est en deuil. C’est la moindre des choses ne serait-ce que par respect pour les témoins horrifiés du carnage dans les locaux de CHARLIE HEBDO, les blessés, les douze morts, les proches, les amis, les familles et tous les épris de liberté en France et dans le monde. Devant une telle violence c’est la stupeur et l’incompréhension.
Il est tellement humain de laisser exploser son indignation, sa colère face à une telle situation. Certains même se laisseront aller à exprimer avec force leur désir de vengeance. Je crois néanmoins que, manifester de tels sentiments, aussi naturels qu’ils puissent paraitre, nous font tourner le dos et nous éloigne du véritable pardon.
Je suis persuadé au contraire que cet incroyable événement se présente à nous comme une extraordinaire opportunité d’exercer le vrai pardon, celui du non-jugement et de l’Unité, ce pardon que « Un cours en miracle » ou « Ho’oponopono » nous enseignent, dans lequel nous devons inclure nos propres mémoires créatrices de ces actes, mémoires de tueurs, mémoires de victimes, nos jugements, les auteurs des faits, les victimes, l’événement lui-même dans sa totalité.
Je vous invite à partager et à exercer ce pardon. Le pardon, chacun le sait, est la voie qui nous conduit vers la paix, la paix intérieure d’abord puis la paix dans le monde.
Pour ma part, j’ai fait mon choix. Pardonner comme aimer est un choix. Je fais ce choix.
In lakesh (pour les mayas, je suis toi, tu es moi)
Jean Graciet
« L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité; seule la lumière le peut.
La haine ne peut pas chasser la haine; seule l’amour le peut »
Martin Luther King (extrait du journal officiel de Wall Street du 13 novembre 1962)
Comme votre lettre est belle et pleine de
bon sens, je pratique depuis peu ho’oponopono
et il est vrai que même si le pardon, surtout
dans des cas aussi dramatiques, n’est pas
évident, il faut y croire et le calme
intérieur vient.Je vous remercie et j’espère
que cette unité nationale va perdurer. Que
notre Divinité supérieure (n’importe quel
nom elle porte) nous protège, on s’est bien rendu compte lors de la marche de dimanche qu’un Ëtre supérieur veillait pour qu’il n’y est pas de débordements.
Je suis d’accord avec ce que vous dîtes. Mais, il y a un mais. Comment faire pour que cela ne recommence pas (décapitation d’un japonais,meurtres en séries qui continuent en Irak, en Syrie ou ailleurs). Il ne suffit pas de pardonner, mais il faut aussi empêcher que cela ne se reproduise. Comment me direz-vous? C’est bien vous qui avez fait un tel commentaire et je souhaite quand même que vous y répondiez. Pardonner pour soi, oui. Peut-être, puisque nous ne sommes pas concernés, touchés directement, mais les choses sont plus difficiles quand on est concerné directement, en souffrance et quand on sait qu’ils vont recommencer et que leur seul but est de faire souffrir et faire mal avec le vice le plus extrême.
Bonjour,
Ce qui s’est passé le 7 janvier et les jours qui ont suivi est évidemment terrifiant. Une telle violence paraissait inimaginable dans notre pays et c’est pourquoi cela a suscité tant d’émotion. 21 morts si on compte le policier chargé d’une partie de l’enquête trouvé mort dans la nuit du 7 au 8. On a dit qu’il s’était suicidé. 21 morts c’est beaucoup, beaucoup trop, surtout qu’on a du mal à comprendre la vraie raison de cette tuerie.
Les auteurs de ces faits ont-ils un lien avec tout ce qui passe en Irak, en Syrie, dans tous ces pays où la guerre sévit? A en croire la Télé ce lien existe. C’est possible. Pour ma part depuis longtemps que je ne crois plus aux infos télé, alors, à ces deux questions, Qui a orchestré ces crimes et dans quel but? Je n’ai pas de réponse n’ayant aucune preuve.
Vous dites qu’il faut empêcher que cela se reproduise. Que faut-il faire? partir en guerre? Contre qui?
Les événements de la semaine de 7 janvier sont douloureux et insupportables c’est vrai. Mais je ne peux pas non plus oublier les milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui meurent chaque jour dans le monde à cause des guerres, la famine, la soif, la maladie. Jamais l’humanité n’avait connu autant la misère.
C’est quoi la solution?
Vraiment je ne sais pas mais je sais une chose avec certitude, c’est que si je veux la paix dans le monde je dois impérativement commencer par moi. Tant que je nourrirai en moi des idées de vengeance, de défense, de protection, je continuerai de créer à l’extérieur l’attaque donc la guerre. Tant que je nourrirai des peurs (guerre, maladie, insécurité) je continuerai de créer à l’extérieur de moi les conditions qui justifient ces peurs.
Je pense aussi que, quand les gens manifestent « contre la guerre », pour que « ça ne se reproduise plus », pour « je suis pour un tel » ou « je suis contre un tel », etc., ils ne font qu’attiser, amplifier les conditions de ce qu’ils ne veulent plus. Pour moi la solution n’est pas là.
Si je veux la paix dans le monde je dois d’abord être en paix moi-même. Pour cela, accepter et voir les choses sans jugement, (car il n’y a pas de bien ou de mal), et surtout prendre la responsabilité à 100% de tout ce qui m’arrive et qui me touche (les événements de Paris par exemple). Eh oui, si je vois ces événements, j’en prend la responsabilité totalement et c’est cela le pardon dont je parle, celui que nous enseignons dans nos stages Ho’oponopono. Bien différent du pardon traditionnel, ce pardon mène à l’unité et la paix intérieure.
Ce pardon commence à l’intérieur de soi et s’adresse surtout à soi-même.
« La paix commence avec moi » est une phrase clé de notre enseignement. Je crois sincèrement que la paix dans le monde commence à partir de chacun. Je pense même que c’est la seule voie.
Vous êtes encore sceptique?
Un physicien américain bien connu, John Hagelin, a procédé à des expériences démontrant scientifiquement mes propos.
Ecoutez le décrire ces expériences : http://stopmensonges.com/une-etude-scientifique-demontre-que-la-meditation-transcendantale-peut-amener-la-paix-mondiale/
Le mieux encore est d’expérimenter. Pardonner, aimer, s’apporter la paix est un choix, une décision personnelle.
Je vous y invite
Jean Graciet