CHARLIE HEBDO 2ème article de Sylvain du Boullay

Pardonner vraiment n’est pas cautionner

 

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Chers amis,
Suite à mon partage d’hier : « A PROPOS DE CHARLIE HEBDO », l’une de mes amies m’a dit que sa vison différait de la mienne parce qu’elle ne pouvait pas cautionner la fusillade.

Pardonner n’a rien à voir avec cautionner. Cautionner consiste à porter un jugement. Par exemple « Je me porte garant de telle ou telle chose » consiste à dire que quelque chose est valable par rapport à quelque chose d’autre qui ne serait pas valable.
Le vrai pardon n’est pas le pardon du monde. C’est l’absence de tout jugement. Il vient d’une vison radicalement différente, ou du moins du désir d’avoir une vision radicalement différente.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, quelqu’un qui pardonne vraiment a une profonde compassion pour l’énorme tristesse engendrée des événements vécus comme tragiques, comme la fusillade d’hier à Paris.
Encore une fois : comment se fait-il que l’Esprit, Dieu, la Vie, Tout Cela est toujours en paix ? C’est évidemment par ce que « Tout Cela » a une autre vision. Et pour nous, c’est cette autre vison, ou du moins le désir vrai et sincère de cette autre vision, qui commence à créer des miracles partout, des changements profonds et la disparition progressive de toute cette violence que nous expérimentons sur notre planète.

L’énorme majorité d’entre nous ne se rend pas encore compte que cette absence de désir de pardonner vraiment engendre le chaos que nous imaginons vivre et qui nous semble bien réel. Nous sommes réellement créateurs par nos pensées. Et tant que nous entretenons des pensées de séparation, nous vivons la séparation comme réelle et nous « créons » sans cesse un enfer menaçant… que nous vivons littéralement comme un enfer bien réel !

Tout cela, bien sûr, n’est pas évident ! Il n’est pas évident de changer de vision du tout au tout. Nous avons choisi une expérience dans laquelle la croyance profonde que nous sommes un corps et que nous sommes donc menacés engendre une « réalité » qui semble vraiment réelle, alors qu’elle ne l’est pas.
Et avec notre petite « tête » personnelle, avec notre mental « personnel », nous ne pouvons pas nous en sortir. Nous avons besoin d’admettre que, « quelque part », notre vision est fausse et nous décidons alors d’avoir enfin le vrai désir de voir autrement. Alors, inexorablement, l’univers entier s’oriente, comme toujours, pour nous donner très exactement ce que nous demandons. C’est la loi de fonctionnement de l’Existence Elle-même. Il ne peut en être autrement. Au niveau le plus profond, le seul niveau vrai, le niveau où nous sommes Qui Nous sommes vraiment, nous sommes les créateurs de notre expérience. C’est la loi même de notre Existence.

Certes nous avons choisi l’expérience humaine. Mais bien sûr, au plus profond de nous-mêmes, nous n’avons pas choisi de souffrir. Au plus profond de lui-même aucun être ne désir souffrir. Mais en surface, nous nous sentons tellement coupables et nous avons tellement peur d’être punis que nous prônons la valeur du sacrifice, c’est-à-dire de la souffrance. Nous portons aux nues des « martyrs » et nous créons des boucs émissaires, des « méchants », pour nous permettre de les condamner, afin d’éviter de voir que c’est nous-mêmes que nous avons toujours condamnés !

Nous avons choisi une fois de plus de prendre le risque d’avoir l’impression bien réelle d’être réduits à un petit corps isolé au milieu d’un monde « extérieur » pour voir ce que cela fait. Mais comme nous commençons à comprendre que cela conduit toujours à la souffrance, nous sommes amenés inexorablement à décider d’avoir une vision radicalement différente et de sortir de ce rêve. Nous voyons que tout cela n’a été qu’imagination et que nous avons toujours été magnifiquement bien. Nous nous réveillons et nous faisons l’expérience de la vraie paix et de l’harmonie que ce réveil engendre.
Cela ne veut pas forcément dire que les circonstances extérieures vont changer immédiatement, mais cela veut dire que notre paix intérieure fait surface et que nous l’expérimentons enfin de manière concrète, même si ce n’est pas encore à chaque instant de notre temps linéaire illusoire.

Merci, chers amis, pour votre présence. Merci à chacun des quelque sept milliards que nous semblons être sur notre planète bleue. Merci d’être venus une fois de plus pour que nous expérimentions ensemble un amour vraiment inconditionnel, afin que la Félicité Céleste soit enfin expérimentée sur la terre. C’est vraiment l’heure du rêve heureux.
Et c’est ensemble que nous nous réveillons. Le réveil de l’un est le réveil de tous… car nous sommes Un.

Namasté.

Sylvain du Boullay

4 commentaires

  1. Isabelle dit :

    En supposant que cette réalité existe.
    En supposant que nous avons eu des 100taines ou milliers de réincarnations, nous avons été meurtriers, bourreaux etc…
    Alors, comment ne pas pardonner?

    Ce point de vue m’avait aidé à faire fléchir mon mental et accepter de pleinement pardonner,1ere étape avant de comprendre que je crée ce que je vois, et que ce qui m’affecte m’est donné pour que je le rectifie en moi.

    Isabelle

  2. Bernadette dit :

    Bonjour,
    Je ne suis pas Charlie
    ma compassion sincère profonde
    mon pardon bienveillant
    ma réconciliation pour ce nettoyage
    des mémoires
    le miracle en ce dimanche
    l’unité de la planète
    pour une évolution
    du taux vibratoire
    de Gaïa
    tout est parfait
    MERCI MERCI MERCI

  3. robles dit :

    je ne peux pas penser que je ne suis pas séparée des auteurs de cette »innommable »

    • Jean Graciet dit :

      Bonjour Edith,

      Merci de votre réflexion au sujet de l’article de Sylvain. La séparation n’est qu’une illusion de l’ego car en fait nous venons tous de la Source et que nous soyons, ici, « tueurs » ou « victimes », nous nous retrouverons tous un jour dans la lumière. La réalité n’est pas dans ce que nous voyons, entendons, (et à fortiori ce que nous montre la télé)mais se trouve au niveau de l’âme.
      Mais je sais que ce n’est pas facile. Seul le pardon véritable tel que l’enseignent Ho’oponopono ou « Un cours en miracles » peut nous y conduire.
      Bien chaleureusement
      Jean Graciet

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