N’éprouvez-vous pas le besoin de vous rendre à Hawaï et retourner ainsi aux sources?

 

Pour répondre franchement, non. Visiter Hawaï nous ferait un immense plaisir à Maria-Elisa et moi c’est certain et peut-être nous offrirons nous ce voyage un jour prochain. Mais nous rendre à Hawaï parce que c’est le pays où est né Ho’oponopono je n’en éprouve pas le besoin. Je vais vous expliquer pourquoi.

 

Tout d’abord, connaissant bien, du moins suffisamment bien, l’histoire de Ho’oponopono, je sais que cette philosophie a subi beaucoup de modifications par rapport à ses origines et la façon dont nous l’utilisons et la pratiquons en occident est bien différente de celle que pratiquaient les anciens Hawaïens. D’ailleurs, quand Morrnah Simeona a posé les principes d’une nouvelle façon de pratiquer Ho’oponopono, plus adaptée au monde occidental, elle a été très controversée par les traditionalistes hawaïens. Nous avons d’ailleurs ressenti une certaine méfiance de leur part quand nous les avons rencontré à Paris comme je l’expliquerai plus loin. De plus, nous utilisons ce fameux mantra (désolé, pardon, merci, je t’aime), trop souvent utilisé comme une formule « magique »par nous, occidentaux, alors qu’il était parfaitement inconnu à Hawaï et par Morrnah elle-même qui, d’ailleurs, n’appréciait pas ce procédé.

 

Vous comprenez bien que si nous devions nous rendre à Hawaï nous le ferions sans l’annoncer car je n’ai pas la naïveté de croire que nous sommes attendus ni espérés. Je crois qu’il nous faudra au contraire faire preuve de beaucoup de respect, de reconnaissance, de discrétion, de gratitude et surtout de beaucoup, vraiment beaucoup d’humilité envers ce peuple à qui nous devons de connaitre cette merveilleuse philosophie et qui n’attend rien de nous.

Maintenant nous avons eu la grande joie de rencontrer des Hawaiens mais…à Paris

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L’an dernier ( du 27 juin au 6 juillet 2014) eut lieu à Paris le 2ème festival des Arts Hawaïens et à cette occasion Maria-Elisa eut le grand honneur d’y être invitée pour y donner une conférence, et vous avez deviné sur quel thème…Ho’oponopono bien sûr.
Mais, imaginez son stress car tous les Hawaïens présents ( ils étaient nombreux) attendaient de comprendre, et ils étaient impatients, comment cet art de vivre qui leur était familier, était compris, vécu, pratiqué et enseigné dans notre monde occidental.
Je dois ajouter que cette conférence était co-animée par une dame, Kilohane Silve, qui avait été une des personnes les plus proches de Morrnah Simeona laquelle était par ailleurs une amie intime de sa famille. Elle était très proche de Morrnah précisément pendant cette période, fin des années 197o, pendant laquelle Morrnah mit en place le nouveau procédé Ho’oponopono.

Elle nous avoua sa surprise et son immense joie de découvrir combien ce processus de pardon et de réconciliation qu’est Ho’oponopono, tel que nous l’avions compris et tel que nous le pratiquions, était si proche de la version modernisée que Morrnah avait mise en place puis enseignée.

Nous avons rencontré des Hawaïens à Paris, ils nous ont accepté et reconnu. Pouvait-on recevoir plus beau cadeau?

Alors nous rendre à Hawaii? Je crois que les temps si agités que nous vivons actuellement nous demandent plus de rester tranquille, à nous centrer, à nous reconnecter à nous mêmes, que d’entreprendre de longs voyages. C’est en tous cas ainsi que nous le ressentons. Plus tard peut-être.

 

Conférence Ho’oponopono du 2 juillet 2014

 

2ème festival des Arts Hawaïens 

 

 

Jean Graciet

3 commentaires

  1. Meeg dit :

    Bonjour,

    Vous dites « De plus, nous utilisons ce fameux mantra (désolé, pardon, merci, je t’aime), trop souvent utilisé comme une formule « magique »par nous, occidentaux, alors qu’il était parfaitement inconnu à Hawaï et par Morrnah elle-même qui, d’ailleurs, n’appréciait pas ce procédé. »

    Qui donc a « inventé  » ce mantra et pourquoi ? et d’autre part comment se pratique alors Hoponopono chez les Hawaiens sans ce mantra ?

    Merci de votre réponse !
    Cordialement,
    Meeg

    • Jean Graciet dit :

      Bonjour,

      Je réponds à cette question dans l’ebook gratuit « Mieux comprendre Ho’oponopono » car elle revient souvent.
      IL est vrai que Morrnah n’aimait pas l’utilisation des matras et utilisait les prières comme cela se faisait depuis des siècles. Le Docteur Len a commencé à simplifier en utilisant des phrases courtes, bien à lui, qu’il répétait. C’est Joe Vitale qui a réduit ces phrases à quelques mots et cela a donné : »I am sorry, please forgive me, I thank you, I love you ».
      Maria-Elisa et moi avons traduit, avec l’aide d’un couple d’amis, un ebook écrit par Mac Allister en Espagnol et cela a donné le tout premier texte Ho’oponopono écrit en langue française. Par conséquent je suppose que nous avons été les premiers à écrire en Français : « je suis désolé, pardonne moi, je te remercie, je t’aime » et qui est qui est devenu, « désolé, pardon, merci, je t’aime ».
      Nous ne sommes pas les « inventeurs » de ce mantra, nous n’avons fait que le traduire.

      J’ai expliqué comment les Hawaïens pratiquaient Ho’oponopono dans plusieurs de nos livres et notamment, l’ebook gratuit. Des temps de silence ajoutés aux temps de prière. Morrnah utilisait souvent cette prière qu’on a l’habitude d’appeler la prière de Morrnah; Elle est très puissante et nous l’utilisons très souvent:

      « Divin créateur, père, mère, fils, tous en un… si moi, ma famille, mes proches et ancêtres vous avons offensés, vous, votre famille, vos proches et vos ancêtres, par des mots ou des
      actions depuis le début des temps jusqu’à nos jours, nous vous demandons pardon… Nettoyons, purifions, relâchons, supprimons toutes ces mémoires, blocages, énergies et vibrations négatives et transmutons ces énergies non désirées en pure lumière… Et ainsi soit-il ! ».

      J’espère que vous serez satisfait de ma réponse.
      In lakesh,
      jean Graciet

  2. Meeg dit :

    Merci beaucoup pour votre réponse. Cette prière est très belle. Je vais essayer de la pratiquer.
    Bonne continuation
    Meeg

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